Mufasa : Le Roi Lion [Disney - 2024]

Rwo a écrit:

Calirto a écrit:

isanka a écrit:

J’espère qu’on découvrira la genèse de cette Terre, comment il a pu construire quelque chose de fort où toutes les espèces puissent faire confiance et vivre en harmonie. Je pense que le cycle de la vie sera également au centre du sujet.

On appelle ça la nature Blague à part, que toutes les espèces puissent vivre en confiance est un peu illusoire car bon les carnivores, ils ne deviennent pas vegan dans la nature

Bien sûr, ceci dit Le Roi Lion a toujours présenté le Cycle de la Vie comme un concept si fort que les habitants de la Terre des Lions ont l'air, pour la plupart, d'avoir conscience que cet équilibre est plus important que leurs propres vies. Il a dû se passer quelque chose d'assez énorme pour que, dans un univers d'animaux parlants, les plus gros herbivores ne se soient pas ligués à notre connaissance contre leurs oppresseurs carnivores, à moins d'avoir réalisé que sans régulation, leur terre et ses ressources ne se renouvelleraient pas.

Oui ou alors Disney ne s'est pas tracassé de ça puisque c'est le cycle de la vie, seul "l'homme" se permet de modifier le cycle.
Bon on lui donnera surement une chance, contrairement au live sur le Roi Lion et façon c'est le 1.5 le meilleur (Team Timon & Pumba)

Je vois bien le film commencer de la même manière que Le Roi Lion II : L'Honneur de la Tribu : avec la chanson "He Lives in You"

Je ne sais pas trop quoi penser de la bande annonce. N'ayant pas du tout aimé le remake de 2019, ce film s'inscrit dans la continuité de celui-ci, donc disons que ça me freine pas mal.

Tout n'a pas été forcément révélé mais j'avoue quand même que j'aimerai beaucoup que l'on voit Kovu. Peut-être en cliffander pour annoncer un nouveau film, centré sur Kovu et Kiera ?

Rwo a écrit:

mais ce qui est plus intrigant, c'est cet environnement enneigé et glacé.

C'est voulu par les imagineers pour avoir une transition cohérente entre World of Frozen et le land TLK à Paris....  

Durant la bande-annonce, on peut remarquer que Mufasa, Taka/Scar, Sarabi, et Rafiki sont réunis à l'image dans divers plans :



Dans Le Roi Lion (2019), Scar faisait remarquer qu'il a un immense "respect" pour Sarabi. Il est possible qu'elle devienne l'origine de rivalités entre les deux "frères". Les nouveaux dialogues indiquaient également qu'ils s'étaient déjà battus précédemment.

Bien qu'étant annoncé orphelin, la liste du casting révèle que Masego et Afia, les parents de Mufasa, seront tout de même présents. Ce qui est cohérant avec le dialogue entre Mufasa et Simba autour des grands rois du passé que lui avait conté son propre père.
De même pour Obasi et Eshe, les parents de Taka l'hériter royal. Scar qui reprend donc le même nom originel que dans A Tale of Two Brothers, et non Askari II comme dans La Garde du Roi Lion.
Mufasa et Scar semblaient déjà issus de deux espèces de lion différentes alors qu'ils ne soient pas biologiquement frères est assez déroutant mais pas totalement incohérant.

L'une des scènes n'est pas sans rappeler un peu la rencontre entre Kiara et Kovu dans L'Honneur de la tribu (qui évitent des crocodiles en sautant de l'un à l'autre, et s'échappent en grimpant et bondissant d'une branche), apparemment ici un jeu (pour attraper un papillon) entre des jeunes Mufasa et Taka :



Kiros et son clan de lions "blancs" apparaissent aussi à divers moments de la bande-annonce. Notamment avec l'agitation du troupeau d'éléphant.

Visuellement, on est dans la ligné de ce qui a été fait pour Le Roi Lion (2019). Mais les personnages semblent cependant plus expressifs.


Le niveau de CGI est tout de même impressionnant, et je trouve certains plans vraiment beaux :

Flounder69 a écrit:

Mufasa et Scar semblaient déjà issus de deux espèces de lion différentes alors qu'ils ne soient pas biologiquement frères est assez déroutant mais pas totalement incohérent.

D'après l'artbook du film de 2019, Scar était conçu pour son design comme l'avorton de la portée au profit de Mufasa.

Depuis 15 ans, seules deux espèces de lion sont reconnues : celle d'Afrique et celle d'Asie. Toutefois Scar ne correspond pas non plus exactement à la description de cette dernière malgré son front qui paraît plus dégagé que les autres mâles présentés, surtout par l'absence de gousset, cette longue poche de peau sous le ventre. Il n'est pas beaucoup plus petit que son frère non plus.




Mufasa, par ses proportions plus robustes, est peut-être inspiré du lion de Barbarie (je revérifierai à l'occasion), mais cette appellation ne correspond plus qu'à la description faite de spécimens de lions d'Afrique en captivité et dont l'ascendance n'est même pas certaine.

Je vous partage ce que l'artbook du film Le Roi Lion (2019) indiquait sur l'approche de l'animation faciale et la conception des personnages de Mufasa, Scar et Sarabi.

Citation :

De nombreux tests d'animation à l'écran furent réalisés pour chacun des personnages afin de s'assurer qu'il correspondait à la réalité.

Un des défis les plus délicats à surmonter fut de trouver la meilleure manière de représenter les personnages lorsqu'ils parlent ou dansent, car, en effet, c'est un des aspects des personnages qui n'avait aucun lien direct avec la réalité. Le responsable des animations Andy Jones raconte que la meilleure méthodologie pour reproduire la parolesde façon réaliste tournée autour des meilleurs angles de vue sous lesquels filmer les personnages lorsqu'il parle et d'être aussi réaliste que possible dans la façon dont leur bouche peut bouger.

« Jon [Favreau] n'aimais pas les plans direct sur la bouche et nous demanda donc d'incliner les têtes de façon à ne pas avoir de vue direct sur cette dernière, rapporte Jones. Nous y avons apporté un soin tout particulier de façon à ne pas rappeler trop fréquemment au public cet aspect irréel des choses. Mais, dans le même temps, nous faisions attention de ne pas ajouter trop de phonèmes à la façon de parler de chaque animal. Les contrôles de muscles que nous exercions autour de leurs bouches les faisaient bouger de la façon la plus réaliste possible. Nous avons réussi à trouver une synchronisation par ce biais, en bougeant la bouche de la façon dont un chat, par exemple, est réellement capable de le faire, tout en prenant soin d'avoir les sons correspondant à ces mouvements. »

« L'autre stratégie consistait à faire respirer l'animal en fonction des paroles qu'il prononçait, poursuit Jones. Nous avions lié les muscles de l'estomac avec ceux du diaphragme de façon à donner l'impression que l'animal expirait l'air pendant qu'il parlait et prononçait les différentes syllabes pour les lionnes, dont on peut voir le coup car elle ne possède pas de crinière, nous avons ajouté des mouvements de l'œsophage et du coup pour appuyer le fait qu'elle parlait, en faisant bouger la langue et le larynx. »

Citation :

Les réalisateurs racontent que Mufasa est littéralement issu de « milliers d'exemples de photographies de lions, de recherches et de toutes ces choses que nous avons vécues au Kenya puis au parc thématique de Disney's Animal Kingdom en Floride, où nous avons tenté d'imprégner tous ces éléments pour en faire ce père si fort, explique Chinlund [James Chinlund, chef décorateur]. Nous avons également utilisé des rappels de la voie si puissante de James Earl Jones, ce qui permet d'insuffler de la profondeur et une forme de force au personnage ».

Les réalisateurs choisir de donner une teinte brun foncé à la fourrure de Mufasa, avec des touches plus claires sur le devant et une forme un peu plongeante au niveau du visage, avec la fourrure repartant en arrière le long de sa tête et de son échine. Les couleurs sont un mélange d'orange éclatant et de brun, et il possède une large gueule au menton blanc.

En ce qui concerne l'interprétation de Mufasa, Andy Jones raconte qu'elle a été centré autour de sa crinière flottante afin d'appuyer sur son humeur et ses sentiments. L'équipe de MPC augmenta les transmissions dédiées à « l'animation et la dynamique de la fourrure » pour ce projet afin de reproduire les textures et les mouvements subtils de la crinière de Mufasa, et celle des autres lions, et ainsi obtenir le résultat escompté. Les outils particulièrement performants de MPC permirent de reproduire certains comportements particuliers du cou ou de la crinière des lions, dont la formation des rides au niveau de leur coût tout en conservant une certaine tenue à la crinière grâce à la densité de poils et la façon dont ils sont implantés.

« Nous avons dû appliquer le bon mouvement à la crinière à chacune des prises, explique Jones. Ce film parle de l'histoire de la vie, à laquelle nous appartenons tous et qui est bien plus important que nos personnes. Mufasa est lié aux éléments, et il paraissait évident que sa crinière puisse flotter au vent et que chacun de ses déplacements joue un rôle dans de nombreuses scènes. »

Citation :

Afin d'équilibrer les motivations complexes et les besoins de l'histoire qui entoure le personnage de Scar, tout en tenant compte du paramètre impératif de Jon Favreau sur la cohérence des personnages avec leur équivalence dans le monde réel, les réalisateurs ont « joué avec l'idée que Scar était l'avorton de sa portée — pas forcément par la taille, parce que nous avions besoin d'équilibrer leur force pour que le combat soit loyal — mais dans le sens d'équité de traitement, sous-entend James Chinlund. C'est pourquoi il est légèrement dégarni, que sa couleur est un peu passée et que ses yeux sont plus clairs ; signe qu'il n'a peut-être pas reçu tous les nutriments que ceux dont a bénéficié son jeune frère ».

En effet, Scar est légèrement plus petit et plus maigre que Mufasa, tout en étant relativement fort. Son corps est recouvert de coupures dont une longue cicatrice verticale sur le côté gauche de son visage, partant du front jusqu'à la joue, en passant par l'œil, ce dernier étant légèrement décoloré à cause de cette ancienne blessure. Ça crinière et brun foncé et un peu plus sale que celle de Mufasa, et « son visage possède un côté léthargique avec ses yeux tombants lorsqu'il regarde sous ses sourcils, explique Ben Grossman. En fait, son visage semble long car il a l'habitude de laisser sa mâchoire tombante et que sa crinière est implantée plus haut sur son front que la plupart des autres lions ».

Caleb Deschanel, le directeur de la photographie, rapporte que la lumière et les ombres ont joué un rôle important dans le design de Scar. « Nous avons eu tendance à accentuer les ombres et virgule pour les scènes de nuit avec les hyènes, nous avons ajouté des éléments appuyant le côté sombre du personnage, rapporte Deschanel. C'est comme ça que nous le voyions dans sa caverne. »

De fait, la caverne de Scar accentuait ce côté obscur. Chinlund rapporte que les réalisateurs sont partis de l'idée qu'il vit reclus dans le côté sombre de la Terre des Lions, dans un lieu peu éclairé. L'idée de la lumière et des ombres, avec Mufasa occupant la partie ensoleillée du rocher alors que Scar l'observe depuis les ombres, servait à renforcer la noirceur du personnage. »

Citation :

Lors du développement de Sarabi, « les réalisateurs jouèrent avec cette idée de puissance contenue, de mâchoire carrée et de reine forte, qui est la parfaite représentation du pouvoir et de la troupe », explique James Chinlund, le chef décorateur.

De façon plus générale, l'équipe créative dut faire face à un sacré défi avec Sarabi : c'est une lionne et donc ne possède pas de crinière, ce qui posait le problème de la différenciation par rapport aux autres lionnes présentes dans le film.

« Comment différencier les lionnes les unes des autres alors qu'elles se ressemblent d'ordinaire toutes ? s'interroge Chinlund. Avec les mâles, il y a la possibilité de jouer avec la crinière, et on peut obtenir des looks différents en fonction de la façon dont elle sera taillée. Mais pour les lionnes, il s'agissait plus de jouer avec les différentes teintes de gris. »

C'est la raison pour laquelle Sarabi et Sarafina, la mère de Nala, partage des traits graciles et ont une ossature athlétique. « Même si Sarabi possède un type corporel différent — elle est plus vigoureuse », ajoute Chinlund.

En effet, Sarabi est la lionne la plus imposante de la troupe, plus forte et plus mature que les autres femelles. En tant que membre de la famille royale, elle partage la riche palette de couleurs orange et brun de Mufasa et Simba. Mais elle possède une fourrure blanche à l'aspect bien distinctif au niveau du menton, et ses yeux jaunes clairs sont particulièrement perçants.